5th session on 23 April – Webinar series 2023-2024 “Intangible Cultural Heritage and Sustainable Development”

Webinar series

“Intangible Cultural Heritage and Sustainable Development”

Organized by the Unesco Chair on
Intangible Cultural Heritage and Sustainable Development

CY Cergy Paris Université
CY Advanced Studies – CY Initiative of Excellence
UMR Héritages : Culture/s, Patrimoine/s, Création/s

Session 5

Utilizing Intangible Cultural Heritage
for Sustainable Development in Emergency Situations

Evrim Ölçer Özünel, Department of Turkish Folklore, Ankara Hacı Bayram University
23/04/2024 14.00-16.00 CET

By videoconference
https://cnrs.zoom.us/j/94804224217?pwd=TTZjZTN1Q2ZnclJIN2c1WFo0amJrdz09
Meeting ID: 948 0422 4217

The intersection of intangible cultural heritage and sustainable development has long captivated the attention of experts and policymakers. While the Convention for the Safeguarding of the Intangible Cultural Heritage has underscored the importance of sustainable development since the early days of the Convention, substantial efforts in this domain have primarily emerged over the past decade. Notably, the comprehensive incorporation of a sustainable development chapter into the Convention’s Operational Directive, achieved after diligent labor, represents a milestone. Against this backdrop, this panel presentation aims to delve into the operational dimensions of intangible cultural heritage in emergency situations, elucidating its nexus with Sustainable Development Goals. In the course of this exploration, concrete examples will be highlighted, particularly within the Turkish context, underscoring the imperative role of intangible cultural heritage in scenarios such as migration, flooding, natural disasters, and seismic events.

Prof. Dr. Evrim Ölçer Özünel is a distinguished faculty member within the Department of Turkish Folklore at Ankara Hacı Bayram University. Her academic expertise encompasses a range of vital subjects, including the safeguarding of intangible cultural heritage, the art of storytelling, intangible cultural heritage museology, safeguarding intangible cultural heritage during emergencies, and the principles of sustainable development. Notably, Prof. Özünel holds the position of President at the Institute for Intangible Cultural Heritage, an accredited NGO under the UNESCO Convention for the Safeguarding of the Intangible Cultural Heritage. She also contributes to the Turkish National Commission for UNESCO as a member of the Intangible Cultural Heritage Experts Committee. In addition she is a member of the UNESCO International Facilitators Network, and the UNESCO ICH Evaluation Body. Prof. Özünel also serves as a member of the Intangible Cultural Heritage Experts Board of the Ministry of Culture and Tourism and a contributor to the Intangible Cultural Heritage Scientific Council of ICESCO (The Islamic World Educational, Scientific and Cultural Organization). Beyond her institutional contributions, Prof. Özünel has embarked on an array of international projects and field research endeavours, culminating in publishing articles in esteemed international journals. Her academic contributions span diverse realms, encompassing folklore studies, intangible cultural heritage museology, and various aspects of folkloristics. Moreover, she is an international storyteller attending and organizing many national and international storytelling festivals. Besides, she has authored books catering to a younger audience, harnessing the therapeutic potential of intangible cultural heritage during emergencies.

Discussant :
  • Agnese Mussatti is a PhD candidate in Analysis and Management of Cultural Heritage at IMT School for Advanced Studies Lucca. Holding a master’s degree cum laude in Law from the University of Turin, she is currently visiting researcher at the Institut des Sciences sociales du politique (École normale supérieure Paris-Saclay) and at the Faculty of Law of the UPEC University of Paris, where she is conducting comparative research for her doctoral dissertation on the intangible dimension of cultural heritage. Since 2022, Agnese has also been a research collaborator at Fondazione Santagata for the Economics of Culture in Turin.

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To subscribe to the Chair’s mailing list, write to: chaire-unesco-pcidd[at]cyu.fr

JE “Objets étrangers” / 15 mai 2024 / musée du quai Branly – Jacques Chirac

Musée du quai Branly – Jacques Chirac

Salle de cinéma

Mercredi 15 mai 2024 de 9h30 à 17h00

« OBJETS ÉTRANGERS »

Incorporer et tenir à distance

(par) les choses

Objets ethnographiques, œuvres d’art, marchandises, objets de culte… certaines choses, puisqu’elles viennent d’ailleurs, influent sur les manières dont les humains pensent et façonnent les frontières qui les séparent. Comment saisir la force spécifique ou la valeur supplémentaire de ces objets étrangers qui se voient tour à tour appropriés, détournés, resignifiés ? Les recherches réunies autour de cette question, venant de disciplines et d’aires géographiques différentes, suggèrent que les humains ne sont pas les seuls à gouverner le monde et que, malgré leur extranéité, ces choses ont leur mot à dire.

PROGRAMME : cliquer ici

Musée du quai Branly–Jacques Chirac

/ Salle de cinéma

/ 37 quai Branly et 218 rue de l’Université, 75007 Paris

/ www.quaibranly.fr

En accès libre dans la limite des places disponibles

Avec la participation de

/ Benoît de L’Estoile, directeur, Département de la Recherche et de l’Enseignement, musée du quai Branly – Jacques Chirac

Organisation et coordination

/ Anna Gianotti Laban, responsable des manifestations scientifiques, musée du quai Branly – Jacques Chirac

/ Loukia Nuyts, appui à la coordination des manifestations scientifiques, musée du quai Branly – Jacques Chirac

Comité scientifique

/ Gaëlle Beaujean, musée du quai Branly – Jacques Chirac

/ Pietro Fornasetti, Université de Sienne (Italie), IMAF

/ Andrea Ceriana Mayneri, CNRS, IMAF

/ David Jabin, EREA-LESC

/ Stéphanie Leclerc-Caffarel, musée du quai Branly – Jacques Chirac

Séminaire AFA – 23-04-24. Ogún et les matrimoines Histoires de Porto-Novo, Xògbónù, Ajase – ZOOM.

séance du mardi 23 avril 2024 à 10H30 
Séance en ligne à suivre sur le lien zoom suivant:

Lien ZOOM
https://us02web.zoom.us/j/6934084944?pwd=eFhyRFRsVzV4QVBPZC9VRHgrZXNEQT09
ID de réunion : 693 408 4944 Code secret : AFA2024

Présentation du livre Ogún et les matrimoines Histoires de Porto-Novo, Xògbónù, Ajase, Saskia Cousin Kouton

JE « Archives de l’archéologie française à l’étranger : de l’inaccessibilité des documents à la réutilisation des données » – 21-23 Mai – Hybride École française d’Athènes

21 – 23 mai 2024

Journées « Archives de l’archéologie française à l’étranger : de l’inaccessibilité des documents à la réutilisation des données ».

Programme

Événement hybride

·        Salle des conférences de l’EFA, Didotou 6

·        Visioconférence (lien à venir)

Les journées sont ouvertes à tous et les inscriptions ouvertes jusqu’au 17 mai :

Pour en savoir plus : https://archiv-archeo.sciencesconf.org/

Pour s’inscrire : https://archiv-archeo.sciencesconf.org/registration

À l’initiative de l’École française d’Athènes, l’Association des Archivistes Français et le consortium MasaPlus organisent ces trois journées, dont l’approche se veut pragmatique, et qui seront centrées sur le recueil des attentes et des besoins de la part des différents acteurs de la recherche archéologique. 

Dans ce cadre, nous souhaitons recueillir vos besoins et attentes que vous soyez producteurs, gestionnaires ou utilisateurs d’archives. Pour ce faire, nous vous demandons de répondre à cette enquête : https://archiv-archeo.sciencesconf.org/resource/page/id/3 avant le 17 mai 2024. Cette dernière vous prendra environ 10 minutes et servira de base aux échanges prévus lors des ateliers.

L’équipe d’organisation, 

Laure Bézard, Bruno Morandière, Soline Morinière, Marie Stahl, Océane Valencia

CFP: “Patrimoines contestés” : enquête du Comité de prospective et d’innovation / DGPA / ministère de la Culture

Dans le cadre du « comité de prospective et d’innovation » (CPI) de la direction générale des Patrimoines et de l’Architecture, un groupe de travail associant les métiers et des experts extérieurs a été créé pour établir un diagnostic et pour proposer des recommandations pratiques afin de répondre aux mises en question contemporaines des patrimoines culturels. Les divergences sur ce qui « fait patrimoine » ne sont certes pas propres à notre époque. Au cours des dernières années cependant, des formes renouvelées de contestation ou controverses sont apparues portant sur tous types de patrimoine (monuments dans l’espace public, documents ou fonds d’archives, objets de musée…). Ces mouvements interrogent la légitimité de certains éléments ayant un statut patrimonial à l’aune de revendications liées au pouvoir, à la religion, au respect de la dignité humaine ou encore à la lutte contre les discriminations, parmi d’autres. Ils réclament aussi la reconnaissance de nouveaux patrimoines et de nouveaux modes de gestion des héritages culturels et des mémoires qu’ils portent, voire questionnent, plus largement, les fondements des politiques publiques en la matière (acquisitions et collecte, conservation, accès et valorisation). Afin de disposer de données d’analyse concrètes, quantitatives et qualitatives, sur des situations réelles en France, un questionnaire en ligne est lancé :

https://minculture.sphinxonline.net/SurveyServer/s/MC-DirectionMetier5/PatrimoinesContestes/questionnaire.htm   // M.A.J. du 17 avril 2024 : les champs de texte libre du questionnaire ont été étendus et portés à 1200 caractères. Le logiciel ne permet cependant pas d’avertir de l’espace restant disponible en cours de saisie. Si vous souhaitez fournir plus de détails, n’hésitez pas à joindre en complément un texte sans limitation de caractères ni de format en page 5. // Ce questionnaire est destiné principalement au réseau des acteurs institutionnels ou associatifs engagés dans le secteur du patrimoine. Il ne nécessite pas plus de 12 à 15 minutes par réponse. La date limite pour y répondre est le 30 avril 2024. le 7 mai 2024.   Je vous remercie de bien vouloir contribuer à cette enquête pour les éléments du patrimoine dans le périmètre dont vous avez à connaître.

Conference: Colloque CIRPAT 30 Avril 2024 à l’INP, Paris

Circulations patrimoniales et dialogue interculturel. Perspectives interdisciplinaires et internationales 

Le colloque CIRPAT est un projet initié par le Pr Cécile Doustaly (UMR Héritages, CY Cergy Paris Université) et impliquant certains de ses doctorants, afin de croiser leurs travaux et leur expertise complémentaires et celle d’autres chercheurs autour des circulations patrimoniales dans le monde, en particulier entre l’Europe et l’Afrique, le Moyen-Orient et la Caraïbe.

La recherche dresse le constat d’une reconfiguration des circulations et des coopérations patrimoniales, notamment dans le contexte de débats accrus sur la décolonisation et de restitutions de la part de sites et d’institutions culturelles. CIRPAT s’intéresse aux effets de ces évolutions sur la formation et les pratiques des professionnels de part et d’autre.

La mission traditionnelle des musées et des sites patrimoniaux reste de sauvegarder le patrimoine matériel et immatériel pour les générations futures. Ces institutions sont cependant de plus en plus confrontées à des enjeux politiques, sociaux, économiques et culturels. Leur mission s’étendrait ainsi à l’articulation d’un dialogue critique sur le monde dans lequel nous vivons, comme semblait l’indiquer la définition engagée du musée votée par l’ICOM en 2019 — reformulée au profit d’une position plus neutre en 2022.

« Les musées sont des lieux de démocratisation inclusifs et polyphoniques, dédiés au dialogue critique sur les passés et les futurs. Reconnaissant et abordant les conflits et les défis du présent, ils sont les dépositaires d’artefacts et de spécimens pour la société. Ils sauvegardent des mémoires diverses pour les générations futures et garantissent l’égalité des droits et l’égalité d’accès au patrimoine pour tous les peuples. Les musées n’ont pas de but lucratif. Ils sont participatifs et transparents, et travaillent en collaboration active avec et pour diverses communautés afin de collecter, préserver, étudier, interpréter, exposer, et améliorer les compréhensions du monde, dans le but de contribuer à la dignité humaine et à la justice sociale, à l’égalité mondiale et au bien-être planétaire. » [1]

Dans le domaine de la gestion des sites et des événements patrimoniaux également, les échelles locales, nationales et internationales sont de plus en plus imbriquées, tandis que les études concluent que la démocratisation et la démocratie culturelle restent un défi.

Si la circulation des connaissances et l’échange des pratiques professionnelles ont toujours irrigué les cercles de la conservation, ils se sont étendus à tous les aspects de la chaine patrimoniale, faisant évoluer les usages. Les appels à la “décolonisation” des connaissances, des collections et de la gestion des organisations patrimoniales se multipliant, les institutions sont appelées à modifier leurs perspectives et à participer aux conversations autour des droits culturels, du post-colonialisme, de la restitution, de l’appropriation, du dialogue interreligieux, etc. 

Cette conférence souhaite offrir un espace de réflexion sur la manière d’articuler l’internationalisation et l’interculturalité dans les musées, les sites patrimoniaux et les événements culturels, afin de consolider des pratiques inclusives: co-collecte, co-conservation, co-médiation et co-création. Réfléchir à l’évolution des organisations et des missions culturelles permet de renouveler les approches de la coopération, de la collaboration, de la participation et de la coproduction dans le domaine du patrimoine. Les participants exploreront en particulier les pratiques professionnelles émergentes et de construction de connaissances partagées par la formation et la recherche, comme le rôle accru des expositions temporaires et des événements culturels (festivals, biennales, olympiades culturelles et villes de la culture). 

Comment l’internationalisation et l’interculturalisme peuvent-ils redéfinir les relations au sein d’un secteur patrimonial en forte mutation ? Quelles sont les nouvelles pratiques qui permettent de faire des institutions culturelles des lieux de dialogue interculturel ?

Grâce au soutien de partenaires, cette conférence est organisée en deux temps et sur deux sites, à Paris, en France, et à Lagos, au Nigeria.

[1]

Rapport de l’Assemblée générale extraordinaire de l’ICOM à Kyoto en 2019, p. 3; 

Rapport de l’Assemblée générale extraordinaire de l’ICOM à Prague en 2022, p. 3.

Entrée libre sur inscription obligatoire : https://shorturl.at/lLQ45

Prix de thèse CTHS 2024 Sciences de l’Antiquité – DL 30 avril

RAPPEL : APPEL À PARTICIPATION AU CONCOURS DE THÈSES DE LA FONDATION DES TRAVAUX HISTORIQUES ET SCIENTIFIQUES AVANT LE 30 AVRIL 2024

FONDATION ABRITÉE PAR L’ACADÉMIE DES SCIENCES MORALES ET POLITIQUES

2024 : SECTION « SCIENCES DE L’ANTIQUITÉ » DU COMITÉ DES TRAVAUX HISTORIQUES ET SCIENTIFIQUES – CTHS

Fondé en 1834 par le ministre de l’Instruction publique François Guizot, rattaché à l’École nationale des chartes, membre de l’université de rang mondial Paris Sciences et Lettres, le Comité des travaux historiques et scientifiques est une institution unique dans le paysage de la recherche française. Il est à la tête d’un réseau composé de plus de 3 500 sociétés savantes, avec lesquelles il échange à l’occasion de son Congrès annuel ou dans le cadre de projets de recherche numériques, collaboratifs et ambitieux. Il fédère des scientifiques membres de prestigieuses institutions, des érudits locaux, des jeunes chercheurs et joue ainsi un rôle fondamental dans la construction et la transmission des savoirs. Le CTHS, à travers sa fondation, entend soutenir la jeune recherche en mettant en valeur et en favorisant la publication de thèses particulièrement remarquables.

Le Concours

Il faut pour concourir avoir soutenu entre le 31 octobre 2021 et le 31 décembre 2023 une thèse en sciences de l’Antiquité. Le travail de recherche peut s’inscrire dans l’ensemble de ce champ (philologie classique, langues anciennes, histoire des mondes anciens, archéologie et histoire de l’art des civilisations antiques).

L’originalité des approches ou des objets constituera un critère important de choix, la possibilité de transformation en un ouvrage publiable s’adressant à des publics diversifiés également.

Prenez connaissance du règlement ci-joint et remplissez  le formulaire d’inscription. Vous devrez ensuite l’envoyer au CTHS, avec tous les éléments constitutifs du dossier, à l’adresse suivante : secretariat@cths.fr

Vous pourrez vous inscrire jusqu’au 30 avril 2024.

Règlement du concours

Sur la base d’une courte présentation de leur thèse et d’un projet de remaniement conforme aux règles éditoriales du CTHS, les candidats devront montrer leur aptitude à dégager clairement la nouveauté et la richesse du contenu scientifique de leur travail.

Les membres du jury seront sensibles à la qualité rédactionnelle des travaux. En demandant aux lauréats un effort de réécriture pour passer d’une thèse à un livre, le jury souhaite toucher un public ne se limitant pas au seul cercle des spécialistes.

Objet du concours

Les lauréats du concours recevront chacun un prix de 2 000 €. Les candidats s’engagent à publier leur thèse aux éditions du CTHS, avec possibilité d’une coédition.

Conditions de participation

Le concours de thèses du CTHS est ouvert aux docteurs ayant soutenu une thèse relevant des sciences de l’Antiquité entre le 31 octobre 2021 et le 31 décembre 2023. Les thèses d’habilitation à diriger des recherches ne seront pas retenues.

Le travail de recherche peut s’inscrire dans l’ensemble du champ des sciences de l’Antiquité (philologie classique, langues anciennes, histoire des mondes anciens, archéologie et histoire de l’art des civilisations antiques).

L’originalité des approches ou des objets constituera un critère important de choix, la possibilité de transformation en un ouvrage publiable s’adressant à des publics diversifiés également.

Constitution du dossier de candidature

Les candidats doivent faire une demande d’inscription par mail au CTHS en envoyant tous les éléments suivants au format pdf :

le formulaire d’inscriptiondûment rempli ;

– la table des matières de la thèse ;

– le rapport de soutenance ;

– un résumé de la thèse (2 000 à 3 000 signes) ;

– l’introduction et la conclusion ;

– un projet de remaniement, de 3 pages maximum, indiquant le nombre de signes de la thèse (notes, bibliographie, annexes et index compris), dans lequel le candidat exposera les aménagements envisagés pour passer de la thèse au livre.

Présélection des thèses

Une présélection des thèses participant au concours sera opérée sur la base des dossiers de candidature par la section « Sciences de l’Antiquité » du CTHS.

Procédure de sélection

À l’issue de la présélection, les candidats retenus devront envoyer un exemplaire de leur thèse (envoi d’une version papier par la Poste et du PDF par mail) avant la date qui leur sera indiquée.

La section, après avoir soumis chacune des thèses à deux experts (qui ne doivent ni être le directeur de thèse, ni avoir fait partie du jury de soutenance), proposera un classement au Conseil de la fondation. La section se réserve le droit de ne pas retenir de thèse si les dossiers soumis ne lui semblent pas éligibles.

Le jury se prononcera en fonction de l’originalité et de la qualité du projet.

Calendrier

Les inscriptions seront enregistrées jusqu’au 30 avril 2024. Les résultats seront proclamés à la fin de l’année 2024 au plus tard. 

Engagement des candidats

En s’inscrivant, les candidats acceptent de remettre un exemplaire de leur thèse si leur dossier est présélectionné. Cet exemplaire leur sera retourné uniquement à leur demande dans un délai de 6 mois maximum après l’annonce des résultats.

S’ils reçoivent l’un des deux prix, ils s’engagent à effectuer une réécriture de leur thèse en vue de la publication sous forme de livre (papier et/ou numérique).

séminaire international de muséologie – chaire UNESCO pour l’étude de la diversité muséale et son évolution – 14 mai, en ligne

La prochaine séance en ligne du séminaire international de muséologie de la chaire Unesco pour l’étude de la diversité muséale et son évolution aura lieu le 14 mai de 18h à 20h et se tiendra en ligne.

Cette séance portera sur les “Musées et la transition écologique”, et sera animée par Anne Bessette (Labex ICCA) et François Mairesse (Université Sorbonne Nouvelle, et responsable de la chaire). Il s’agira de réfléchir aux rôles que les musées peuvent jouer face à la crise écologique ? Comment repenser et faire évoluer leurs modes de fonctionnements, en réponse à l’urgence que représente cette crise ? Cette séance propose de mettre en discussion quatre professionel.le.s du secteur muséal autour de ces questions, afin de confronter leurs points de vues, ancrés dans une diversité de pays et de types de musées:

– Fernand Collin, Directeur du Préhistomuseum de Flémalle (Belgique)

– Carole Destre, Coordinatrice Climat et Biodiversité au Horniman Museum and Gardens (Royaume-Uni)

– Isabelle Vergnaud, Coordinatrice médiation et culture, attaché de conservation au SYCOPARC, Parc naturel régional des Vosges du Nord (France)

– Marie-Claude Mongeon, Secrétariat général et projets stratégiques, Musée d’art contemporain de Montréal (Québec/Canada)

Pour vous s’inscrire à cette séance, merci d’écrire à diversitemuseale@sorbonne-nouvelle.fr afin de recevoir le lien visio de la séance.

Nouvelles coordinatrices de Respatrimoni

Chères toutes et chers tous,

En ce début d’année 2024, Cyril Isnart et Anaïs Leblon avaient annoncé le renouvellement des coordinateurs de Respatrimoni. 

Nous reprenons depuis ce mois d’avril la coordination du réseau. Nous tenions par ce présent mail à les remercier pour la confiance qu’ils nous ont accordée pour cette reprise. C’est un honneur pour nous deux de poursuivre le travail qu’ils ont mené depuis 15 ans sur ce réseau.

En effet, nous en avons été toutes deux nourries puisqu’il nous a accompagnées et nous accompagne encore et toujours dans nos recherches.

Charlotte est doctorante en troisième année à l’Institut d’Ethnologie et d’Anthropologie Sociale et à l’Institut de Recherches et d’Études des Mondes Arabes et Musulmans, d’Aix Marseille Université. Sa thèse s’inscrit dans le champ de l’anthropologie patrimoniale et porte sur la patrimonialisation de la vieille ville d’Hébron/al-Khalil en Cisjordanie. Ses recherches traitent des questions du patrimoine religieux et urbain, des conflits d’appropriation, des consensus patrimoniaux et de la diplomatie patrimoniale et culturelle en Palestine.

Mathilde est docteure en anthropologie et chercheure associée au Laboratoire d’Anthropologie des Enjeux Contemporains de l’Université Lumière Lyon 2. Ses travaux s’ancrent dans le domaine des études critiques du patrimoine en Tunisie postrévolutionnaire. Sa thèse s’est notamment concentrée sur le suivi du processus d’inscription de l’île de Djerba sur la Liste du patrimoine mondial, afin d’amener à comprendre les enjeux de gouvernance territoriale.

C’est avec plaisir que nous continuerons à relayer toutes informations relatives au champ patrimonial. Pour ce faire, veuillez nous contacter via l’adresse mail du réseau: res.patrimoni@gmail.com

Au plaisir de vous lire,

Mathilde Bielawski & Charlotte Gasc

Seminar: “Mémoires et patrimonialisations des migrations” – 25 avril à Aubervilliers, Condorcet

La prochaine séance du séminaire “Mémoires et patrimonialisations des migrations » aura lieu jeudi 25 avril de 14h30 à 16h30salle 25A,Campus Condorcet, Bâtiment de l’EHESS, 2, Cours des humanités 93300 Aubervilliers. La présence est obligatoire pour les masterant.e.s qui souhaitent le valider. 

Séminaire du LAP/LACI, animé par 

  • Michèle Baussantdirectrice de recherche au CNRSCEFRES/ISP, Fellow ICM
  • Marina Chauliacanthropologue au ministère de la Culture (DRAC Auvergne-Rhône-Alpes), chercheure au LAP-LACI, Fellow ICM
  • Irène Dos Santos, chargée de recherche au CNRS, URMIS, chercheure associée au LAP/LACI et Centro em Rede de Investigaçao em Antropologia (Lisbonne), Fellow ICM
  • Catherine Perronchargée de recherche, CERI – Sciences Po
  • Évelyne Ribertchargée de recherche au CNRS, LAP-LACI, Fellow ICM

2e et 4e jeudi du mois : 14:30-16:30

Nous écouterons :

Alice Franck (maitresse de conférence en géographie, Université Paris 1- Panthéon Sorbonne, UMR 8586 PRODIG) : “Réinstallées ! du Sud-Soudan à la France: la mémoire  transplantée”          

Résumé :  Cette séances abordera le dispositif de réinstallation comme une rupture singulière dans les trajectoires biographiques des femmes concernées.

Vous trouverez ci-dessous le programme de l’année : 

Programme

Mis en place en 2010, le séminaire « Mémoires et patrimonialisations des migrations » offre un espace de présentation et de discussion de recherches explorant les approches mémorielles et patrimoniales dans le domaine des migrations et des déplacements. Les organisatrices du séminaire proposent cette année de se centrer sur les travaux autour de la mémoire familiale (Halbwachs 1950, Muxel 1996, Lepoutre 2005 etc) au prisme des migrations. Deux aspects seront plus particulièrement explorés.
Le premier aspect traité, dans la continuité du séminaire de 2022-2023, portera sur la manière dont les déplacements, souvent décrits comme des expériences de changement, interviennent comme formes de désaffiliation et de réaffiliation donnant lieu à des transformations biographiques (politique, religieuse, sexuelle, familiale…) et de recompositions mémorielles. Ces expériences se vivent-elles seulement comme ruptures contraintes ou ouvrent-elles à des choix permettant de sortir d’une identité assignée pour en revêtir une autre, « choisie » ou non pas ou plus seulement « subie » ? Dans quelle mesure cette « sortie » engage-t-elle l’investissement dans une mémoire collective tissée de souvenirs et de représentations du passé avec lesquels les individus n’ont pas de connections antérieures ? Nous explorerons ces questions en nous intéressant plus spécifiquement aux différences de transmissions, appropriations et positionnements au sein des adelphies et leurs effets sur la mémoire de l’histoire familiale, dans un contexte migratoire. Est-elle perçue par les descendants comme une mémoire de la ou des migrations ? Et comment ces expériences de déplacement sont-elles nommées ?
Le second aspect, complémentaire, vise à explorer les absences de traces dans la migration. Comment enquêter à partir des silences, des non-dits, susceptibles de devenir des éléments heuristiques autant que des obstacles dans la recherche ? Quels rôles sont alors susceptibles de jouer les objets ? De quels types de liens (sociaux mais aussi temporels ou spatiaux) sont-il investis et par qui ? Peut-on observer des dissonances entre différents investissements ? On analysera les relations aux objets présents, comme  volonté non seulement de donner à voir et à entendre ds expériences migratoires, mais aussi de faire ressentir via la mise en exposition d’expériences sensibles de la migration. Et l’on interrogera en regard les liens aux objets perdus, abandonnés, remisés ou détournés, et la nature des investissements ou désinvestissements mémoriels dont ils peuvent faire l’objet.

Calendrier des séances :

23 mai : programme en cours d’élaboration

13 juin : Visite et échanges autour du nouveau parcours permanent du Musée national de l’Histoire de l’Immigration

27 juin : Conclusion

Renseignements : https://enseignements.ehess.fr/2023-2024/ue/477